Soleval Rion des Landes

Chantier :

Agrandissement de l’usine et construction d’une fosse 22 m de long par 10 m de large et 6 m de profondeur.

Problématique :

Dans les Landes, dès qu’on creuse, on trouve l’eau à deux mètres sous terre. Il fallait donc rabattre. L’agrandissement se trouvait au pied des fondations d’un autre bâtiment : nous devions creuser tout en protégeant les semelles du bâtiment existant contre les affaissements par la pose de parois berlinoises afin de pouvoir terrasser. Pour les murs périphériques d’une épaisseur de 1 m, il était prévu des coffrages métalliques sur une face, maintenus par des étais.

Solutions :

Notre stratégie innovante a été de remplacer le coffrage métallique par des plaques préfabriquées installées debout et maintenues en partie haute par des tiges qui permettaient de régler l’aplomb et l’alignement. Une fois le tour de la fosse fait, on a pu bétonner. Chaque jour, 8 camions à béton vidaient leur chargement tout autour de la fosse. Le béton coulé le matin à 8 h avait déjà caillé et se tenait suffisamment pour supporter les déversementsde l’après-midi. Les murs étant très larges, le béton ne montait pas très vite, réduisant d’autant la pression : nous n’avions besoin de rien pour le tenir. Ce qui nous a permis de bétonnerpar étape, jusqu’à 300 m3. Les murs de la fosse sont montés très simplement. Les plaques sont restées sur place, elles avaient été incluses dans le procédé et la conception.

Bénéfices :

Le rendu de l’ouvrage a été de bien meilleure qualité. Les plaques ont assuré une finition impeccable, ce que nous n’aurions pas obtenu avec les coffrages et les nombreux désaffleurs qui en auraient découlé. Les plaques préfabriquées étaient plus faciles à mettre en œuvre en termes de savoir-faire. Pour faire ce chantier, nous avons eu à faire appel à moins de main-d’œuvre qualifiée. Sur le plan de la sécurité aussi, nous avons gagné : une grue, un ouvrier en bas, un autre en haut, un qui accroche et cela suffisait. Les plaques étaient déjà à la bonne taille. Notre démarche a permis une réduction du coût de main-d’œuvre, donc du chantier ainsi qu’un gain au niveau de la sécurité. Ainsi réduits, la planification et le déroulement du projet ont été optimisés. On a gagné sur tous les tableaux.